252. C’est le nombre sec, sans détour, qui façonnera la cadence du travail en 2025. Côté calendrier, pas de place à l’improvisation : 252 jours ouvrés, hors jours fériés et week-ends. Pourtant, derrière ce chiffre, les réalités se multiplient. Chaque convention collective, chaque statut, notamment pour celles et ceux au forfait jours, redessine les contours du temps de travail. Certaines années, un jour s’invite en plus, conséquence des années bissextiles ou d’une répartition atypique des jours fériés. L’écart entre jours ouvrés et jours ouvrables n’est jamais anodin : il pèse directement sur les jours de repos attribués.
L’administration délimite les jours fériés à grand renfort d’arrêtés, mais la position de ces dates dans la semaine bouleverse les calculs. Pour naviguer avec précision dans ce maquis réglementaire, les simulateurs officiels restent une ressource incontournable afin de connaître le nombre exact de jours acquis.
Comprendre les notions clés : jours ouvrés, jours ouvrables et jours travaillés en 2025
Le calendrier 2025 impose de distinguer trois repères majeurs pour piloter le temps de travail : jours ouvrés, jours ouvrables et jours travaillés. Chacun joue un rôle spécifique dans la vie des entreprises, la gestion des congés et l’organisation des équipes.
Voici comment ces notions se déclinent concrètement :
- Jours ouvrés : ce sont les jours compris du lundi au vendredi, hors jours fériés. Pour 2025, on en compte 251. Ils forment la colonne vertébrale de la semaine professionnelle et servent de référence pour les congés payés ou le calcul du forfait jours.
- Jours ouvrables : ils englobent tous les jours de la semaine sauf les dimanches et les jours fériés, soit du lundi au samedi. Leur total grimpe à 302 en 2025. Cette notion reste clé pour certains accords collectifs et pour calculer les absences.
- Jours non ouvrés : il s’agit des dimanches et jours fériés, au nombre de 63 cette année. Leur répartition influence directement le volume effectif des jours travaillés.
Le décompte annuel révèle 11 jours fériés en 2025, dont 10 tombent sur un jour ouvré. En Alsace-Moselle, deux jours supplémentaires changent la donne locale. Certains jours fériés restent fixes, d’autres fluctuent selon les fêtes mobiles. Ce schéma pèse sur les jours de repos et la prise de congés payés. Un salarié en semaine type (35 heures, du lundi au vendredi, 5 semaines de congés) aboutira à 216 jours travaillés sur l’année.
Le choix entre mode de calcul jours ouvrés ou ouvrables dépend du contrat, du secteur et des conventions collectives. En moyenne, on retient 21 jours ouvrés par mois, une statistique centrale pour anticiper la charge de travail, organiser les ressources humaines ou ajuster les plannings.
RTT et forfait jours : quelles règles s’appliquent l’an prochain ?
Depuis vingt ans, le forfait jours s’est imposé comme la règle pour les cadres autonomes et certains salariés dont le temps de travail ne se mesure plus en heures. En 2025, la référence reste 218 jours travaillés, sauf disposition spécifique. Ce seuil, inscrit dans le code du travail, peut être ajusté par accord d’entreprise ou de branche, mais il ne doit pas dépasser la limite de 235 jours, sauf dérogation négociée et acceptée par le salarié.
Les jours de RTT (réduction du temps de travail) viennent compenser les jours dépassant la durée annuelle légale. En 2025, un salarié avec un forfait jours classique obtient 8 jours de RTT. Ce droit résulte du calcul entre jours ouvrés théoriques, jours fériés, congés payés et plafond annuel fixé par la convention.
L’employeur doit assurer une gestion rigoureuse des jours de repos et respecter les droits au repos quotidien et hebdomadaire. Les accords collectifs et d’entreprise précisent souvent les modalités de prise, les possibilités de report ou de fractionnement des RTT, et les conditions pour y renoncer contre une rémunération majorée. La rémunération doit rester en adéquation avec la charge réelle de travail.
En pratique, gérer le forfait annuel et les RTT requiert un suivi précis. Cela permet d’éviter les litiges, mais aussi de permettre à chaque salarié d’anticiper ses périodes de repos. Les outils de gestion du temps évoluent et se digitalisent, facilitant ce suivi année après année.
Comment calculer précisément vos jours de RTT en 2025 ?
Pour déterminer le nombre de jours de RTT en 2025, plusieurs étapes s’imposent. L’année totalise 365 jours calendaires, dont 251 jours ouvrés du lundi au vendredi, hors jours fériés.
Pour les salariés au forfait jours, la méthode s’affine. On part de la base légale de 218 jours travaillés, puis on retire les congés payés (25 jours ouvrés) et les jours fériés chômés sur des jours ouvrés. En 2025 en France métropolitaine, 11 jours fériés sont inscrits au calendrier, dont 10 tombent sur un jour ouvré. En Alsace-Moselle, deux jours s’ajoutent.
Pour clarifier ce calcul, reprenons les éléments principaux :
- 365 jours calendaires
- 104 samedis et dimanches
- 25 jours de congés payés
- 10 jours fériés coïncidant avec un jour ouvré
- = 218 jours travaillés (forfait standard)
Le nombre de jours de RTT correspond à l’écart entre le plafond conventionnel (souvent 218 jours) et le total théorique de jours travaillés hors RTT. Pour l’année 2025, un salarié au forfait jours bénéficiera donc de 8 jours de RTT. Si des conventions prévoient un plafond différent ou si certains jours fériés tombent un week-end, il faudra ajuster le calcul. Chacune de ces étapes s’adapte à la réalité de l’entreprise, avec le soutien d’un tableur ou d’un logiciel RH spécialisé pour fiabiliser le décompte annuel.
Exemples concrets et outils fiables pour anticiper vos droits
La planification des jours travaillés et des congés payés se révèle décisive en 2025. Prenons le cas d’un salarié au forfait jours : sur ses 218 jours annuels, il répartit ses 8 jours de RTT pour optimiser ses périodes de repos, en tenant compte des jours fériés (10 sur un jour ouvré cette année). En Alsace-Moselle, deux jours de plus modifient le calcul, rééquilibrant temps de travail et récupération.
Pour un salarié aux 35 heures classiques, du lundi au vendredi, la logique diffère : 251 jours ouvrés moins 25 jours de congés payés, auxquels s’ajoutent les jours fériés chômés qui réduisent d’autant la charge de travail. La moyenne mensuelle, 21 jours ouvrés, structure la gestion des plannings et la préparation administrative.
La fiabilité s’obtient grâce à des outils numériques dédiés : tableurs RH, plateformes de gestion du temps ou calculateurs en ligne qui prennent en compte les particularités régionales et contractuelles. Employeurs comme salariés s’appuient sur ces solutions pour garantir leur conformité, anticiper les besoins en effectifs et prévoir sereinement leurs périodes de repos. Pour les travailleurs indépendants, adapter son calendrier selon les périodes d’activité et les jours non ouvrés devient un levier sur la rémunération, la déclaration fiscale (frais réels) et la protection sociale.
À l’aube de 2025, le calendrier ne se contente pas d’aligner des chiffres. Il trace, pour chaque salarié, le tempo d’une année à équilibrer entre contraintes collectives et marges de liberté personnelle. Combien de jours seront vraiment à vous ? Voilà la vraie équation du temps de travail moderne.


